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Tempo di imparare


Titre en français : Le temps suspendu
Auteur :
Parrella, Valeria

italien

Nombre de pages : 128
Éditeur : Einaudi
Date d'édition : 2015-05

prix TTC :
13,50 €
Réf.9788806224578

Description

" Attendre n'est pas mon fort. Attendre sans savoir a été la plus grande incapacité de ma vie ", déclare l'héroïne de ce roman. Et pourtant. Enseignante en formation continue, Maria se dépense sans compter pour ses classes de camionneurs et de femmes de ménage en quête d'une seconde chance. Enceinte à quarante-deux ans, elle accouche d'une grande prématurée. Commence alors la traversée d'un temps suspendu : pendant deux mois, derrière le hublot de la couveuse, Maria observe Irene sans comprendre si son bébé est en train de mourir ou de naître. Autour d'elles, un monde insolite, les banquettes de la salle d'attente et le langage crypté des machines de réanimation, les infirmières, les autres mères; et un médecin plus humain ou juste plus jeune. Un peu plus loin, le centre d'enseignement pour adultes, où immigrés et autres laissés-pour-compte du système scolaire essaient tant bien que mal de jouer les bons élèves. Enfin, en toile de fond, Naples, impitoyable mais captivante, est pour Maria tantôt la meilleure des compagnies, tantôt le pire obstacle. Dans un style rapide et allusif, Valeria Parrella invente une voix pour l'espoir et la hargne d'une femme devenue mère en sursis.

Fare il nodo ai lacci delle scarpe, colorare dentro i contorni, lavare bene i denti (anche quelli in fondo), salire scale sempre nuove senza stringere per forza il corrimano. E poi: avere lo sguardo lungo, separare l'ansia dal pericolo vero, vincere, perdere, aspettare, agire, confidarsi, farsi valere, rassegnarsi. A dover imparare tutto ciò, in questo romanzo colmo d'energia e dal potere medicamentoso, sono una donna e il suo bambino. Lei ha l'esperienza, mentre lui per capire mira all'essenziale; lei ha occhi pronti a cogliere ogni spigolo, mentre lui da dietro gli occhiali le insegna a leggere il mondo a due dimensioni. Davanti a loro si stagliano tutti gli ostacoli possibili, e per fronteggiarli hanno a disposizione molta paura e altrettante armi. La paura è quella di non farcela, e le armi a ben guardare sono le stesse della letteratura: nominare le cose, percorrerle, trasfigurarle, lasciarle andare. Tenendosi per mano - ma chi reggendo chi è difficile dirlo si muovono tra fisioterapisti e burocrati, insegnanti e compagni di classe, barcollando o danzando, ma sempre stringendo nel pugno una parola difficile che comincia per "H", e che sembra impossibile far germogliare. Perché se hai tatuato addosso il numero 104 - quello della legge sulla disabilità - e vivi in un mondo "che non ha proprio la forma della promessa", mettere un passo dopo l'altro diventa ogni giorno più difficile. Ma c'è chi prima di loro e insieme a loro ha solcato lo stesso mare impetuoso...