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Blauschmuck


Titre en français : Les bijoux bleus
Auteur :
Winkler, Katharina

allemand

Nombre de pages : 196
Dimensions : 11,8 x 1,6 x 18,8 cm
Éditeur : Suhrkamp Verlag
Date d'édition : 2017-05

prix TTC :
12,95 €
Réf.9783518467718

Description

Des étoiles plein les yeux, l'innocente Filiz, treize ans, demande à l'arbre sacré de son village reculé de Turquie si le jeune Yunus deviendra son mari. La réponse ne tarde pas. Le mariage est un tourbillon. Il sera consommé dès la fin de la découpe du gâteau blanc meringue avec le rituel du drap taché du sang de la "petite vierge". Très vite, tout est noyé de bleu dans le quotidien de la jeune fille. Yunus s'emporte fréquemment contre son épouse, sous le toit de l'"araignée", la mare du garçon. Alternant silence dédaigneux et méchanceté tranchante, la belle-mère et le mari, fort de son droit d'époux, tissent une toile de terreur qui emprisonne Filiz, recluse dans sa condition de femme mariée. La sexualité conjugale est viol quotidien Les bijoux bleus ne tardent pas à recouvrir son corps, sur lequel, au gré des fractures, apparaissent bientôt des reliefs, fruits de la tyrannie exercée par Yunus. Et le ventre s'arrondit. Trois fois. Pour trois enfants issus d'un foyer à feu et à sang. Puis c'est l'exode vers l'Autriche. La rencontre avec la langue allemande, les jeans, l'apprentissage de la conduite, les femmes aux cheveux découverts et détachés. Une lueur d'espoir. Basé sur des faits réels, baigné de couleurs et de lumière, et d'une extraordinaire poésie, ce roman donne forme et voix à une violence comme ritualisée, trop souvent tue.

Filiz wächst in einem kurdischen Dorf in der Türkei auf. Sie ist zwölf, als sie sich in den um wenige Jahre älteren Yunus verliebt und mit ihm von einem gemeinsamen Leben im Westen träumt. Mit fünfzehn heiratet sie ihn – heimlich und gegen den Willen ihres Vaters. Doch mit der Hochzeit platzen auch die Träume von Freiheit und Autonomie: Statt Jeans trägt Filiz jetzt Burka; gemeinsam mit den drei Kindern, die in dieser Ehe geboren werden, ist sie der körperlichen und seelischen Brutalität ihres Mannes und ihrer Schwiegermutter ausgesetzt. Daran ändert auch die Emigration der Familie in den Westen nichts – vorerst. Denn nach einer neuerlichen Eskalation der Gewalt gelingt Filiz das vermeintlich Unmögliche: die Befreiung aus physischer und psychischer Abhängigkeit.