Un mètre quatre-vingts et de grands yeux bleus, Sonja a pourtant l'impression d'être un mouton noir et souffre de « la moderne solitude » des villes. Elle a quitté son Jutland natal, dont les paysages et le silence lui manquent tant, pour s'établir à Copenhague. « Toi tu es une battante », lui disait toujours sa mère, comme si c'était censé la réconforter. Un peu quand même... Elle gagne sa vie en traduisant les romans de Gösta Svensson, star du polar suédois. Ses fans disent qu'il « éclaire la société par en dessous », Sonja, quant à elle, n'en peut tout simplement plus de tous ces cadavres. D'autant que ça ne l'aide pas vraiment à être en confiance avec ses contemporains. Mais voilà, Sonja a quarante ans, et elle a décidé d'apprendre à conduire. Il est grand temps, sa vie est au point mort et elle a bien besoin de passer une vitesse...

Sonja's over forty, and she's trying to move in the right direction. She's learning to drive. She's joined a meditation group. And she's attempting to reconnect with her sister. But Sonja would rather eat cake than meditate. Her driving instructor won't let her change gear. And her sister won't return her calls. Sonja's mind keeps wandering back to the dramatic landscapes of her childhood - the singing whooper swans, the endless sky, and getting lost barefoot in the rye fields - but how can she return to a place that she no longer recognises? And how can she escape the alienating streets of Copenhagen? Mirror, Shoulder, Signal is a poignant, sharp-witted tale of one woman's journey in search of herself when there's no one to ask for directions.