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Il Vesuvio universale


Titre en français : Le Vésuve universel
Auteur :
Ottieri, Maria Pace

italien

Nombre de pages : 280
Dimensions : 14 x 2 x 22 cm
Éditeur : Einaudi
Date d'édition : 2018-08

prix TTC :
26,50 €
Réf.9788806239084

Description

En 79 d. C. Herculanum et Pompéi ont été détruits par l'explosion soudaine et dévastatrice du Vésuve. Investis par la lave, pétrifiés dans une éternelle évasion manquée, les corps de Pompéi attirent des milliers de touristes chaque année. La dernière éruption du volcan date de 1944. Aujourd'hui, le Vésuve est inerte et son calme apparent se répète indéfiniment sur le fond des photos prises depuis Posillipo. Mais si avec l'objectif on agrandissait au maximum cette montagne de feu, plus que les roches de lave et les cendres, seraient claires les maisons, les rues, les voitures, les gens, regroupés dans des pays plus ou moins petits, accrochés à ses flancs. En fait, sur les flancs du Vésuve, il n'y a pas une ville, pas une banlieue, mais une agglomération, un territoire avec des dizaines de centres habités ayant une densité de population supérieure à celle de Milan et de Rome. Toujours ici, immémorial - ou insouciant - du danger, les hommes ont cultivé, proliféré, construit, détruit, pollué, prié avec ténacité. Ceux qui vivent dans les pays vésuviens semblent vraiment convaincus que le volcan ne se réveillera plus jamais. "Il serait trompeur et frustrant de chercher des explications uniquement dans un entêtement obstiné et inconscient", a déclaré Maria Pace Ottieri, qui a compris la terre et a écouté les voix et les histoires de ceux qui y vivent. Et puis il y a la famille Fortunio qui, à Somma Vesuviana, a construit un empire sur le poisson des mers lointaines du nord; il y a Tonino 'O Stocco, qui construit et joue le tammorre qui accompagne les chants et les danses folkloriques; il y a Lucio Zurlo, qui enseigne la boxe dans son gymnase dans un quartier difficile de Torre Annunziata; il y a les voix de Radio Siani avec leur engagement en faveur de la légalité; il y a des morts tués, par le travail, par le tremblement de terre, par la pauvreté ou par qui personne ose accuser. Dans une quête inlassable entre le passé et le présent, entre l’ancienne splendeur des villas romaines et les feux toxiques du pays des incendies, entre des souvenirs de Leopardi et des quartiers entiers illégaux, au rythme des courses sournoises de Circumvesuviana, Maria Pace Ottieri se lance dans un voyage à la découverte des nombreuses existences qui résistent en équilibre sur le cratère.

Nel 79 d. C. Ercolano e Pompei furono distrutte dall'esplosione improvvisa e devastante del Vesuvio. Investiti dalla lava, pietrificati in un'eterna fuga fallita, i corpi di Pompei attraggono ogni anno migliaia di turisti. L'ultima eruzione del vulcano è stata nel 1944. Oggi il Vesuvio è inerte, e la sua calma apparente, replicata all'infinito sullo sfondo delle foto scattate da Posillipo. Ma se con l'obiettivo si ingrandisse al massimo quella montagna di fuoco, piú che le rocce laviche e la cenere, sarebbero nitide le case, le strade, le macchine, le persone, ammassate in paesi piú o meno piccoli, abbarbicati sui suoi fianchi. Alle pendici del Vesuvio si sviluppa, infatti, non una città, non una periferia, ma una conurbazione, un territorio con decine e decine di centri abitati che ha una densità di popolazione piú alta di quella di Milano e Roma. Da sempre qui, immemori - o noncuranti - del pericolo, gli uomini hanno tenacemente coltivato, proliferato, costruito, distrutto, inquinato, pregato. Chi vive nei paesi vesuviani sembra davvero convinto che il vulcano non si risveglierà mai piú. «Sarebbe fuorviante e frustrante cercare spiegazioni solo nell'ostinazione pervicace e incosciente», dice Maria Pace Ottieri che per capire quella terra è andata ad ascoltare le voci e le storie di chi ci vive. E allora c'è la famiglia Fortunio, che a Somma Vesuviana ha costruito un impero sul pesce dei lontani mari del Nord; c'è Tonino 'O Stocco, che costruisce e suona tammorre che accompagnano i canti e i balli popolari; c'è Lucio Zurlo, che insegna boxe nella sua palestra in un quartiere difficile di Torre Annunziata; ci sono le voci di Radio Siani con il loro impegno per la legalità; ci sono i morti ammazzati, dal lavoro, dal terremoto, dalla povertà, o da chi nessuno osa accusare. In un'instancabile quête tra passato e presente, tra i fasti antichi delle ville romane e i roghi tossici della Terra dei fuochi, tra ricordi leopardiani e interi quartieri abusivi, al ritmo delle traballanti corse della Circumvesuviana, Maria Pace Ottieri intraprende un viaggio alla scoperta delle tante esistenze che resistono in bilico sul cratere.