Les mots mystérieux d'une femme mourante dans un hospice vénitien ont conduit Guido Brunetti à découvrir une menace pour toute la région dans le vingt-neuvième roman obsédant de Donna Leon.
Lorsque Dottoressa Donato appelle la Questura pour signaler qu'une patiente mourante de l'hospice Fatebenefratelli veut parler à la police, le commissaire Guido Brunetti et sa collègue Claudia Griffoni ne perdent pas de temps à répondre.
« Ils l'ont tué. C'était de l'argent sale. Je lui ai dit non », dit Benedetta Toso en haletant à propos de son mari Vittorio Fadalto, récemment décédé.
Même s'il n'est pas sûr qu'elle puisse l'entendre, Brunetti lui promet doucement que lui et Griffoni se pencheront sur ce qui semble être au départ une tragédie familiale privée. Ils découvrent que Fadalto travaillait sur le terrain à la collecte d'échantillons de contamination pour une entreprise qui mesure la propreté de l'approvisionnement en eau de Venise et qu'il était mort dans un mystérieux accident de moto. Brièvement distrait par l'obsession du vice-président Questore Patta pour la criminalité juvénile à Venise, Brunetti est une fois de plus soutenu par les remarquables compétences en matière de recherche de la secrétaire de Patta, Signora Elettra Zorzi.
En rassemblant les fils emmêlés, Brunetti finit par comprendre le sens dangereux de l'accusation de la femme et la menace qu'elle révèle pour la santé de toute la région. Mais la justice dans cette affaire s'avère ambiguë, comme le rappelle Brunetti lorsque, cherchant du réconfort, il lit la pièce classique d'Eschyle intitulée Les Euménides.
Comme elle l'a si souvent fait grâce à ses personnages mémorables et à son talent de conteuse, Donna Leon fait une fois de plus appel à notre sensibilité quant aux différences entre culpabilité et responsabilité.
A woman's cryptic dying words in a Venetian hospice lead Guido Brunetti to uncover a threat to the entire region in Donna Leon's haunting twenty-ninth Brunetti novel.
When Dottoressa Donato calls the Questura to report that a dying patient at the hospice Fatebenefratelli wants to speak to the police, Commissario Guido Brunetti and his colleague, Claudia Griffoni, waste no time in responding.
'They killed him. It was bad money. I told him no', Benedetta Toso gasps the words about her recently-deceased husband, Vittorio Fadalto.
Even though he is not sure she can hear him Brunetti softly promises he and Griffoni will look into what initially appears to be a private family tragedy. They discover that Fadalto worked in the field collecting samples of contamination for a company that measures the cleanliness of Venice's water supply and that he had died in a mysterious motorcycle accident. Distracted briefly by Vice Questore Patta's obsession with youth crime in Venice, Brunetti is bolstered once more by the remarkable research skills of Patta's secretary, Signora Elettra Zorzi.
Piecing together the tangled threads, in time Brunetti comes to realize the perilous meaning in the woman's accusation and the threat it reveals to the health of the entire region. But justice in this case proves to be ambiguous, as Brunetti is reminded it can be when, seeking solace, he reads Aeschylus's classic play The Eumenides.
As she has done so often through her memorable characters and storytelling skill, Donna Leon once again engages our sensibilities as to the differences between guilt and responsibility.