Que Earthboi, qui est aussi vieux que la vie sur terre elle-même, se manifeste sous forme humaine à notre époque de tous les temps, ne peut être une coïncidence. Il connaît la nature et ses créatures sous toutes leurs facettes, il a observé et accompagné leur création. Et maintenant, il regarde avec horreur les effets dévastateurs de l'Anthropocène sur la nature, qui sont irréversibles. Il développe une application qui "implante" une conscience écologique chez les utilisateurs et les utilisatrices et devient un leader mondial, une sorte de messie, dont le nombre de disciples ne cesse de croître. Sauver la planète est-elle compatible avec le sauvetage de l'humanité ?
L'ouvrage "Unfollow" de Lukas Jüliger plonge au cœur du débat sur le climat. Il jette un regard critique sur les questions actuelles : existe-t-il des modes de vie alternatifs et durables ? Comment faire face aux énormes bouleversements écologiques et sociaux résultant du changement climatique, auxquels nous serons de plus en plus confrontés à l'avenir ? Et peut-on planifier et construire un culte de la personnalité à l'ère du numérique ?
Dass Earthboi, der so alt ist wie das Leben auf der Erde selbst, sich ausgerechnet zu unserer Zeit in menschlicher Form manifestiert, kann kein Zufall sein. Er kennt die Natur und ihre Lebewesen in allen Facetten, er hat ihre Entstehung beobachtet und begleitet. Und nun betrachtet er entsetzt die verheerenden Auswirkungen des Anthropozäns auf die Natur, die nicht mehr rückgängig zu machen sind. Er entwickelt eine App, die UserInnen ein ökologisches Bewusstsein "einpflanzt" und wird zu einem globalen Anführer, einer Art Messias, dessen Anhängerschar stetig wächst. Ist die Rettung des Planeten vereinbar mit der Rettung der Menschheit?
Lukas Jüligers "Unfollow" stößt mitten in die Klimadebatte. Kritisch setzt er sich mit aktuellen Fragen auseinander: Gibt es alternative, nachhaltige Lebensentwürfe? Wie gehen wir mit den gewaltigen ökologischen und sozialen Umwälzungen als Folge des Klimawandels um, mit denen wir uns künftig immer stärker konfrontiert sehen werden? Und ist ein Personenkult im digitalen Zeitalter plan- und konstruierbar?