Quand elle vivait encore avec eux, maman faisait la classe à la maison pour Maggie et ses frères, et notre héroïne adorait ça. Mais voilà venu le temps d’aller à l’école (elle entre vraisemblablement au collège d’après les dessins). C’est son premier jour et elle est terrifiée. Elle découvre un univers bien différent du cocon familial dans lequel elle a toujours évolué et va devoir y trouver sa place. Cette rentrée des classes s'annonce palpitante car il est aussi question d'un fantôme, de pirates et de zombies… Une famille pas comme les autres, des amis pas très populaires à l'école, des enfants élevés par leur père car leur mère les a quittés pour vivre sa vie : autant de motifs que l'on ne retrouve pas fréquemment dans la littérature jeunesse arabe. Ajoutons à cela le nombre restreint de bandes dessinées pour la jeunesse disponibles en arabe. C'est tout l'intérêt des traductions : ouvrir le lecteur à d'autres horizons. Cet ouvrage est aussi un bon moment de lecture : on s'amuse, on s'attendrit, on a peur, on est tenu en haleine… Tout à la fois !