"Vous tenez entre vos mains le meilleur roman jusqu'à présent de Tudor Ganea, l'architecte converti à la prose qui, après - ici - cinq romans publiés au cours de toutes ces années (certains primés et déjà traduits), peut facilement prétendre au titre du plus jeune romancier du moment. Avec Cantecul pasarii de plaja, Tudor Ganea revient à l'éthos de Constanta exploré dans son premier livre et écrit une sorte de Gangs of Constantza de la transition sauvage des années 90 dans laquelle divers groupes multiethniques de parias contestaient leur territoire et leur influence sur le Nord. Quartier Faleza. Le mélange de violence et de poésie des affrontements en bord de mer est mémorable et donne par endroits à ce roman réaliste et granuleux une qualité presque psychédélique. Ainur, le protagoniste d'origine tatare dont l'ascension et la chute sont relatées par les événements du roman, est une figure à la fois admirable et détestable, redoutée et tragique, rarement trouvée dans la littérature roumaine, car sa solitude n'a d'égale que la cruauté avec laquelle il fait son chemin dans la vie et dans la mort. Je ne recommande pas le roman aux âmes sensibles !"
„Tineti in maini cel mai bun roman de pana acum al lui Tudor Ganea, arhitectul convertit la proza care, dupa – iata – cinci romane publicate in tot atatia ani (unele premiate si deja traduse), isi poate revendica lejer titlul de cel mai in forma tanar romancier al momentului. Cu Cantecul pasarii de plaja, Tudor Ganea se intoarce la etosul constantean explorat in cartea de debut si scrie un fel de Gangs of Constantza al tranzitiei salbatice din anii ’90 in care diverse grupari multietnice de outcasts isi disputa teritoriul si influenta asupra Cartierului Faleza Nord. Amestecul de violenta si poezie al confruntarilor de pe malul marii este memorabil si, pe alocuri, confera acestui roman realist murdar o calitate aproape psihedelica. Ainur, protagonistul cu origini tatare ale carui ascensiune si decadere le consemneaza intamplarile romanului, este o figura deopotriva admirabila si detestabila, temuta si tragica, rar intalnita in literatura romana, caci singuratatea lui este egalata doar de cruzimea cu care-si face loc in viata si in moarte. Nu recomand romanul celor slabi de inima!” (Marius Chivu)