Eilis Lacey est irlandaise, mariée à Tony Fiorello, plombier et l'un des quatre frères italo-américains, qui vivent tous dans des maisons voisines dans une impasse à Lindenhurst, Long Island, avec leurs femmes et leurs enfants et les parents de Tony, un une immense famille élargie qui vit et travaille, mange et joue ensemble. Nous sommes au printemps 1976 et Eilis, aujourd'hui âgée d'une quarantaine d'années et mère de deux adolescents, n'a personne sur qui compter dans ce pays encore nouveau. Même si ses liens avec l’Irlande restent plus forts que ceux qui la retiennent dans son nouveau pays et son nouveau foyer, elle n’y est pas revenue depuis des décennies. Un jour, alors que Tony est à son travail et qu'Eilis est dans son bureau à domicile pour faire sa comptabilité, un Irlandais vient à la porte et lui demande son nom. Il lui dit que sa femme est enceinte de l'enfant de Tony et que lorsque le bébé naîtra, il ne l'élèvera pas mais le déposera devant la porte d'Eilis. C’est ce qu’Eilis fait – et ce qu’elle refuse de faire – en réponse à cette nouvelle bouleversante qui rend le roman de Tóibín si captivant.
Eilis Lacey is Irish, married to Tony Fiorello, a plumber and one of four Italian American brothers, all of whom live in neighboring houses on a cul-de-sac in Lindenhurst, Long Island, with their wives and children and Tony’s parents, a huge extended family that lives and works, eats and plays together. It is the spring of 1976 and Eilis, now in her forties with two teenage children, has no one to rely on in this still-new country. Though her ties to Ireland remain stronger than those that hold her to her new land and home, she has not returned in decades. One day, when Tony is at his job and Eilis is in her home office doing her accounting, an Irishman comes to the door asking for her by name. He tells her that his wife is pregnant with Tony’s child and that when the baby is born, he will not raise it but instead deposit it on Eilis’s doorstep. It is what Eilis does—and what she refuses to do—in response to this stunning news that makes Tóibín’s novel so riveting.