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Furriel não é nome de pai


Titre en français : Furriel n'est pas le nom de mon père
Auteur :
Gomes, Catarina

portugais

Nombre de pages : 224
Date d'édition : 2018

Prix TTC :
26,95 €
Réf. :9789896714369

Description

«Enfants du vent»: les enfants que les militaires portugais ont laissés derrière eux pendant la guerre coloniale Ils appelaient Fernando « resto de tuga » et il ne comprenait pas pourquoi ; Adulai était accusé de tout par ses frères et battu chaque jour par son beau-père parce qu'il était né avec une peau plus claire ; et les jumeaux Celestina et Celestino conservent, à 40 ans, une photo décolorée d'un jeune soldat qui ne veut pas les rencontrer, même avec les encouragements d'« Exma ». Mana» portugais. C'est pour poursuivre ces histoires que Catarina Gomes est partie en Guinée-Bissau en 2013, emportant dans sa valise l'un des plus grands tabous de l'armée portugaise : les enfants de la guerre, les enfants laissés pour compte après la guerre coloniale et arrivés en le monde comme les filles de « l’ennemi » et condamnées à ne pas connaître leurs parents. Outre le cercle de silence masculin qui les sépare, ces enfants africains sont également ignorés par l'État portugais, qui n'a jamais fait d'effort pour comprendre l'étendue de cette réalité ni pour leur garantir aucun droit. Ils recherchent une identité perdue depuis des années, mais c’est la première fois que quelqu’un raconte leur histoire.

«Filhos do vento»: as crianças que os militares portugueses deixaram na Guerra Colonial Chamavam «resto de tuga» a Fernando e ele não percebia porquê; Adulai era acusado de tudo pelos irmãos e era sovado todos os dias pelo padrasto por ter nascido com a pele mais clara; e os gémeos Celestina e Celestino guardam, aos 40 anos, uma fotografia desbotada de um jovem militar que não os quer conhecer, nem com o incentivo da «Exma. Mana» portuguesa. Foi para ir atrás destas histórias que Catarina Gomes partiu para a Guiné-Bissau em 2013, levando na mala um dos maiores tabus entre os militares portugueses: os filhos da guerra, crianças que ficaram para trás depois da Guerra Colonial, e que chegaram ao mundo como filhas do «inimigo» e condenadas a não conhecer os pais. Além do círculo masculino de silêncios que os mantém afastados, estes filhos africanos são também ignorados pelo Estado português, que nunca fez um esforço por conhecer a dimensão desta realidade ou por lhes garantir quaisquer direitos. Estão há anos em busca de uma identidade perdida, mas esta é a primeira vez que alguém conta a sua história.