"une tante m'apprend à différencier
une fleur comestible
d'un poison.
juste au cas où, je l'entends dire, juste au cas où."
Orpheline lorsqu'elle était enfant, Fatimah Asghar est aux prises avec le passage à l'âge adulte et aborde les questions de sexualité et de race sans l'aide d'un père ou d'une mère. Ces poèmes portent à la fois l’angoisse, la joie, la vulnérabilité et la compassion, tout en explorant les nombreuses facettes de la violence : comment elle persiste en nous, comment elle se transmet d’une génération à l’autre et comment elle se manifeste dans nos relations. Dans des formes expérimentales et un langage à la fois lyrique et brut, Asghar mêle harmonieusement les histoires des personnes marginalisées avec sa propre compréhension de l'identité, du lieu et de l'appartenance.
an aunt teaches me how to tell
an edible flower
from a poisonous one.
just in case, I hear her say, just in case.
Orphaned as a child, Fatimah Asghar grapples with coming of age and navigating questions of sexuality and race without the guidance of a mother or father. These poems at once bear anguish, joy, vulnerability, and compassion, while also exploring the many facets of violence: how it persists within us, how it is inherited across generations, and how it manifests itself in our relationships. In experimental forms and language both lyrical and raw, Asghar seamlessly braids together marginalized people's histories with her own understanding of identity, place, and belonging.