"Ma mère a refusé que quiconque écrive sur nos corps" et c'est elle qui écrit : nom, prénom, père, mère, lieu et date de naissance... , pour que les corps ne se dispersent pas, pour que l'humanité demeure. Lorsque nous entendons ce poème pour la première fois, il résonne avec les périodes sombres de l'espèce humaine. Il demeure et fait son chemin, dans nos corps, comme un cri pour l'humanité, venu de Palestine par la voix de Hanine Amine et de Mustapha Benfodil.
La peinture de Thomas Azuelos explore ce chemin et ce cri : il donne à voir le corps, entre lambeaux et humanité magnifiée, entre horreur et jouissance. Couverture souple