Un recueil de poèmes profondément puissants sur la vie à Gaza par le poète palestinien primé, Mosab Abu Toha. À peine âgé de 30 ans, Mosab Abu Toha était déjà un poète bien connu lorsque l’assaut actuel sur Gaza a commencé. Après que l’armée israélienne a bombardé sa maison, pulvérisant une bibliothèque qu’il avait patiemment construite pour l’usage de la communauté, lui et sa famille ont fui pour leur sécurité.
Ce n’était pas la première fois de leur vie. D’une manière ou d’une autre, au milieu du chaos, Abu Toha a continué à écrire des poèmes. Ce sont ces poèmes.
Étonnamment clairs, directs et magnifiquement accordés, ils forment l’une des œuvres d’art les plus étonnantes arrachées à la guerre. Voici des directives sur ce qu’il faut faire en cas de raid aérien et des paroles sur la femme du poète, chantant à ses enfants pour les distraire. Recroquevillé dans le noir, Abu Toha se souvient des oranges de son grand-père et de la joie de sa fille à les manger.
Voici des poèmes pour présenter aux lecteurs sa famille élargie, dont certains ne sont plus parmi nous. Passant d’aperçus de la vie en temps de paix relative à des poèmes absurdes sur la survie dans une occupation à peine vivable, Forest of Noise invite un large public à une expérience qui défie l’imagination – même lorsqu’elle est regardée en direct. C’est un livre extraordinaire et d’une fantaisie saisissante, qui nous apporte un art indélébile dans une période de terribles souffrances.
A deeply powerful collection of poems about life in Gaza by award-winning Palestinian poet, Mosab Abu Toha. Barely 30 years old, Mosab Abu Toha was already a well-known poet when the current assault on Gaza began. After the Israeli army bombed his house, pulverising a library he had painstakingly built for community use, he and his family fled for their safety.
Not for the first time in their lives. Somehow, amid the chaos, Abu Toha kept writing poems. These are those poems.
Uncannily clear, direct and beautifully tuned, they form one of the most astonishing works of art wrested from wartime. Here are directives for what to do in an air raid and lyrics about the poet’s wife, singing to his children to distract them. Huddled in the dark, Abu Toha remembers his grandfather’s oranges and his daughter’s joy in eating them.
Here are poems to introduce readers to his extended family, some of them no longer with us. Moving between glimpses of life in relative peacetime and absurdist poems about surviving in a barely liveable occupation, Forest of Noise invites a wide audience into an experience that defies the imagination — even as it is watched live. This is an extraordinary and arrestingly whimsical book, that brings us indelible art in a time of terrible suffering.