Attention, le JavaScript est désactivé et vous ne pourrez bénéficier de toutes les fonctionnalités de cette page.

⚠️

Vous avez ajouté 0 produits à votre panier sans être connecté, si vous quittez le site, votre panier ne sera pas sauvegardé.

⚠️

C'era una volta in Italia


Titre en français : Il était une fois en Italie
Auteur :
Deaglio, Enrico

anglais

Nombre de pages : 784
Dimensions : 17.2 x 5.4 x 24.1 cm
Thème : Histoire,Italie
Éditeur : Feltrinelli
Date d'édition : 2024

prix TTC :
48,95 €
Réf.9788807174643

Description

Où étions-nous ? A l'explosion de cette bombe à Milan qui a mis fin aux années soixante "innocentes" et "fabuleuses". Une nouvelle décennie commençait et l’avenir avait changé de maître. Les années soixante-dix, deuxième volume d'une histoire italienne qui se poursuivra jusqu'à nos jours, vivent encore aujourd'hui dans la mémoire et dans la tourmente: à côté de changements politiques notables et rapides (la montée du PCI) et sociaux (les lois sur l'avortement et le divorce, fermeture des hôpitaux psychiatriques et objection de conscience), a connu un tournant dramatique et violent, connu sous le nom des « années de plomb ». La subversion de droite pose des bombes dans les trains, les gares, les universités et prépare de nombreux coups d'État ; des groupes criminels - le gang Magliana, Cosa Nostra, P2, la 'Ndrangheta, alors inconnue - s'associent au pouvoir et font le « sale boulot », et une partie de la gauche révolutionnaire choisit la voie de la lutte armée avec des résultats inattendus, sanglants et uniques en leur genre. Europe. Et encore une fois : dans une dégénérescence sans précédent de la vie civile, 387 personnes sont kidnappées et, avec l'argent de la rançon, la Kidnapping Company façonne « le modèle de développement » du pays. Les années 70 nous ont vu manifester avec Berlinguer, Pannella, Franca Rame et Dario Fo, participer à trop de funérailles civiles, marcher pour les droits des femmes et contre la guerre, danser Tuca Tuca de Raffaella Carrà, grandir en lisant L'histoire d'Elsa Morante, chanter l'air de Rino Gaetano, Dalla et De Gregori. Au cinéma on riait amèrement avec Fantozzi, Gian Maria Volonté était le visage de l'engagement, Fellini gagnait l'Oscar avec Amarcord et les blagues dures de Mes Amis faisaient des émules dans les stations. Le travail commençait à manquer, les étudiants commençaient à réfléchir à leur avenir et le pays était secoué par la terreur des massacres, des enlèvements et des bombes : le monde semblait divisé entre ceux qui voulaient tout changer et ceux qui défendaient bec et ongles l'ordre ancien. . Et puis, peu à peu, l’espoir a cédé la place à la désillusion : le rêve de révolution s’est heurté à la violence des rues. Pier Paolo Pasolini, Peppino Impastato sont partis, de nombreux jeunes ont été tués et Aldo Moro a été abandonné et laissé pour mort... Les années 70 se sont terminées avec le sentiment que quelque chose s'était brisé, que cet avenir possible avait disparu pour toujours. Pourtant, c’est précisément à ce moment-là que nous avons appris ce que signifie se battre, aimer et croire en un monde différent, du moins pour un temps. Un grand conte d'histoire et de coutumes, d'une Italie violente et tragique, joyeuse, folle et mystérieuse.

Dove eravamo rimasti? Allo scoppio di quella bomba a Milano che fece finire gli “innocenti” e “favolosi” anni sessanta. Cominciava un nuovo decennio, e il futuro aveva cambiato padroni. Gli anni settanta, secondo volume di una storia italiana che proseguirà fino ai giorni nostri, vivono ancora oggi nella memoria e nel tumulto: accanto a notevoli e veloci cambiamenti politici (l’ascesa del Pci) e sociali (le leggi sull’aborto e sul divorzio, la chiusura dei manicomi e l’obiezione di coscienza), videro una drammatica svolta violenta, passata sotto il nome di “anni di piombo”. L’eversione di destra mette bombe in treni, stazioni, università e prepara numerosi colpi di stato; gruppi criminali – banda della Magliana, Cosa nostra, P2, l’allora sconosciuta ’ndrangheta – si associano al potere e fanno i “lavori sporchi”, e una parte della sinistra rivoluzionaria sceglie la via della lotta armata con risultati imprevisti, sanguinari e irripetuti in Europa. E ancora: in un’inaudita degenerazione del vivere civile, 387 persone vengono rapite e con i soldi dei riscatti l’Anonima sequestri plasma “il modello di sviluppo” del paese. Gli anni settanta ci vedevano manifestare insieme a Berlinguer, Pannella, Franca Rame e Dario Fo, partecipare a troppi funerali civili, marciare per i diritti delle donne e contro la guerra, ballare il Tuca Tuca di Raffaella Carrà, crescere leggendo La storia di Elsa Morante, cantare sulle note di Rino Gaetano, Dalla e De Gregori. Al cinema si rideva amaramente con Fantozzi, Gian Maria Volonté era il volto dell’impegno, Fellini vinceva l’Oscar con Amarcord e gli scherzi grevi di Amici miei erano emulati nelle stazioni. Il lavoro cominciava a mancare, gli studenti iniziavano a pensare al loro futuro e il paese era scosso dal terrore delle stragi, dai sequestri e dalle bombe: il mondo sembrava dividersi tra chi voleva cambiare tutto e chi difendeva con le unghie e con i denti il vecchio ordine. E poi, a poco a poco, la speranza ha lasciato il posto alla disillusione: il sogno della rivoluzione si è scontrato con la violenza nelle strade. Se ne sono andati Pier Paolo Pasolini, Peppino Impastato, tanti giovani sono stati uccisi e Aldo Moro è stato abbandonato e lasciato morire… Gli anni settanta finirono con la sensazione che qualcosa si fosse spezzato, che quel futuro possibile si fosse allontanato per sempre. Eppure, è stato proprio allora che abbiamo imparato cosa significa lottare, amare e credere in un mondo diverso, almeno per un po’. Un grande racconto di storia e di costume, di un’Italia violenta e tragica, allegra, folle e misteriosa.