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L'anniversario


Titre en français : L'anniversaire
Auteur :
Bajani, Andrea

italien

Nombre de pages : 128
Dimensions : 14.1 x 1.3 x 22 cm
Couverture : souple
Thème : famille,Non Fiction
Editeur : Feltrinelli
Date d'édition : 2025-01

Prix TTC :
21,95 €
Réf. :9788807036422

Description

Peut-on abandonner son père et sa mère ? Peut-on claquer la porte, descendre les escaliers et décider qu'on ne les reverra plus jamais ? S'interroger sur son origine, échapper à son emprise ? Après dix ans libéré de l'usure d'une violence subtile et omniprésente entre les murs de son foyer, un fils peut enfin se retourner et raconter l'histoire de sa famille malheureuse et le tabou de cette censure « avec la force brutale du roman ». Et célébrer ainsi un anniversaire déchirant : sans accuser et sans sauver, d'une voix « scandaleusement calme », comme l'écrit Emmanuel Carrère pour en souligner l'implacable puissance. Le récit qui en résulte est le portrait poignant et lucide d'une femme désemparée, qui a tout abandonné pour être quelque chose aux yeux de son mari, tandis qu'il la maintient, elle et ses enfants, dans un régime où la possession et la demande d'amour sont les cordes d'un même nœud. L'isolement hermétique auquel il les contraint est parfois rompu par la sonnerie d'un téléphone mal toléré, par quelque camarade d'école sporadique, par une amie de la mère vite bannie. Dans ce microcosme concentrationnaire, se greffe peu à peu sur le fils, et sur les lecteurs, un irrépressible désir de renaissance - être soi-même, vivre sa propre vie, s'ouvrir aux autres sans crainte de représailles. Avec la certitude que, pour se sauver soi-même, rien ne peut être sauvé de là. L'Anniversaire est d'abord un roman de libération, qui met à mal et démasque le totalitarisme de la famille. Il nous blesse par son honnêteté, nous désarme par sa candeur, nous met à nu par sa vérité. C'est la gifle que nous recevons dès notre naissance : grâce à cette douleur nous respirons. Il y a dix ans, ce jour-là, j'ai vu mes parents pour la dernière fois. Depuis, j'ai changé de numéro de téléphone, de maison, de continent, j'ai érigé un mur imprenable, j'ai mis un océan entre les deux. Ce furent les dix meilleures années de ma vie.

Si possono abbandonare il proprio padre e la propria madre? Si può sbattere la porta, scendere le scale e decidere che non li si vedrà più? Mettere in discussione l'origine, sfuggire alla sua stretta? Dopo dieci anni sottratti al logoramento di una violenza sottile e pervasiva tra le mura di casa, finalmente un figlio può voltarsi e narrare la sua disgraziata famiglia e il tabù di questa censura "con la forza brutale del romanzo". E celebrare così un lacerante anniversario: senza accusare e senza salvare, con una voce "scandalosamente calma", come scrive Emmanuel Carrère a rimarcarne la potenza implacabile. Il racconto che ne deriva è il ritratto struggente e lucidissimo di una donna a perdere, che ha rinunciato a tutto pur di essere qualcosa agli occhi del marito, mentre lui tiene lei e i figli dentro un regime in cui possesso e richiesta d'amore sono i lacci di un unico nodo. L'isolamento stagno a cui li costringe viene infranto a tratti dagli squilli di un apparecchio telefonico mal tollerato, da qualche sporadico compagno di scuola, da un'amica della madre che viene presto bandita. In questo microcosmo concentrazionario, a poco a poco si innesta nel figlio, e nei lettori, un desiderio insopprimibile di rinascita - essere sé stessi, vivere la propria vita, aprirsi agli altri senza il terrore delle ritorsioni. Con la certezza che, per mettersi in salvo, da lì niente può essere salvato. L'anniversario è prima di tutto un romanzo di liberazione, che scardina e smaschera il totalitarismo della famiglia. Ci ferisce con la sua onestà, ci disarma con il suo candore, ci mette a nudo con la sua verità. È lo schiaffo ricevuto appena nati: grazie a quel dolore respiriamo. Dieci anni fa, quel giorno, ho visto i miei genitori per l'ultima volta. Da allora ho cambiato numero di telefono, casa, continente, ho tirato su un muro inespugnabile, ho messo un oceano di mezzo. Sono stati i dieci anni migliori della mia vita.