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Divorare il cielo


Titre en français : Dévorer le ciel
Auteur :
Giordano, Paolo

italien

Nombre de pages : 430
Éditeur : Einaudi
Date d'édition : 2018-05

prix TTC :
29,95 €
Réf.9788806222277

Description

Ces trois garçons qui plongent dans la piscine, nus, secrètement, entrent comme un vent dans la vie de Teresa. Ils sont un peu plus que des enfants, ils ont des corps et des désirs purs et incontrôlés, tout comme elle. Les vingt prochaines années les passeront ensemble dans la ferme voisine, pour semer, récolter, détruire, la folle recherche d’un feu qui les maintienne. Il y a toujours Berne au centre de tout, un aimant qui attire les autres et les pousse au-delà de ses limites, avec l'intensité de ceux qui ne connaissent que les passions absolues: Dieu, le sexe, la nature, un enfant. Les sommets à Speziale pour Teresa ne partent jamais. Des journées interminables à regarder la grand-mère qui lit en jaune et son père, absent du bureau et sa femme, qui redevient aussi mystérieuse et vitale que les Pouilles dans lesquelles il est né. Puis un jour il les voit. Ce sont "ceux de la ferme", de nombreuses légendes les accompagnent, ils vivent dans une sorte de commune, ils ne vont pas à l'école mais ils savent beaucoup de choses. Ils croient en Dieu, sur la terre, dans la réincarnation. Trois frères mais pas de sang, chacun avec un père défectueux, inextricablement liés l'un à l'autre, pleins d'avidité pour ce qu'ils n'ont jamais eu. Petit à petit, pour Teresa, ce coin de pays devient le seul endroit au monde. Le lieu où se trouve Berne. Leur est un amour d'été, pourtant total. Le désir les pousse et les dérange, le corps est le véhicule fragile et puissant de leur violente aspiration au ciel. Parce que Berne a une agitation que Teresa ne connaît pas, une manière de posséder des choses: elle doit les avaler en entier. La campagne des Pouilles est le théâtre de cette histoire qui dure vingt ans et quatre vies. Les années passées à cultiver cette terre rouge, à s’occuper des oliviers, à bombarder des montagnes d’amandes, un an après l’autre, jusqu’à ce que Thérèse reste la seule à le faire. Parce que le changement de saison est un cycle existentiel puissant et que la ferme est le centre exact de l'univers.

Quei tre ragazzi che si tuffano in piscina, nudi, di nascosto, entrano come un vento nella vita di Teresa. Sono poco piú che bambini, hanno corpi e desideri incontrollati e puri, proprio come lei. I prossimi vent'anni li passeranno insieme nella masseria lí accanto, a seminare, raccogliere, distruggere, alla pazza ricerca di un fuoco che li tenga accesi. Al centro di tutto c'è sempre Bern, un magnete che attira gli altri e li spinge oltre il limite, con l'intensità di chi conosce solo passioni assolute: Dio, il sesso, la natura, un figlio. Le estati a Speziale per Teresa non passano mai. Giornate infinite a guardare la nonna che legge gialli e suo padre, lontano dall'ufficio e dalla moglie, che torna a essere misterioso e vitale come la Puglia in cui è nato. Poi un giorno li vede. Sono «quelli della masseria», molte leggende li accompagnano, vivono in una specie di comune, non vanno a scuola ma sanno moltissime cose. Credono in Dio, nella terra, nella reincarnazione. Tre fratelli ma non di sangue, ciascuno con un padre manchevole, inestricabilmente legati l'uno all'altro, carichi di bramosia per quello che non hanno mai avuto. A poco a poco, per Teresa, quell'angolo di campagna diventa l'unico posto al mondo. Il posto in cui c'è Bern. Il loro è un amore estivo, eppure totale. Il desiderio li guida e li stravolge, il corpo è il veicolo fragile e forte della loro violenta aspirazione al cielo. Perché Bern ha un'inquietudine che Teresa non conosce, un modo tutto suo di appropriarsi delle cose: deve inghiottirle intere. La campagna pugliese è il teatro di questa storia che attraversa vent'anni e quattro vite. I giorni passati insieme a coltivare quella terra rossa, curare gli ulivi, sgusciare montagne di mandorle, un anno dopo l'altro, fino a quando Teresa rimarrà la sola a farlo. Perché il giro delle stagioni è un potente ciclo esistenziale, e la masseria il centro esatto dell'universo.