Nous sommes confrontés à un tournant historique dans notre relation avec la nature : avec la pandémie du coronavirus, pour la première fois, l'impact de la crise des espèces et de la biodiversité sur nous, en tant qu'espèce humaine, est plus important que les conséquences mondiales du changement climatique. Les experts de la conservation des espèces ont depuis longtemps mis en garde contre un tel virus qui résulterait du commerce extensif des espèces sauvages. Avons-nous encore sous contrôle cette force, le changement à venir ?
Lothar Frenz a vécu de nombreux aspects de l'extinction des espèces et de la crise de la biodiversité lors d'expéditions, par exemple dans la forêt amazonienne, en Indonésie et en Afrique. Il montre de manière impressionnante la complexité des problèmes que nous devrons résoudre dans les années à venir : À quoi devrait ressembler notre terre ? Offre-t-il suffisamment d'espace pour la race humaine et toutes les autres créatures vivantes qui ne cessent de croître ? Qui devrait, qui est autorisé à vivre ici avec nous - et qui ne l'est pas ? Quel genre de planète voulons-nous laisser à nos enfants ? C'est une question morale que nous devons nous poser. L'écologie, cependant, ne connaît pas de morale, dit Frenz, seulement des conséquences - et celles-ci affectent l'ensemble de l'écosystème de la terre. Nous devons donc élaborer des critères pour trancher la question de la survie, qui nous est également posée depuis longtemps. Nous avons besoin d'une nouvelle image de nous-mêmes pour que la terre, en tant qu'habitat, puisse continuer à offrir un bon avenir aux humains.
Wir stehen vor einem historischen Wendepunkt in unserem Verhältnis zur Natur: Mit der Coronapandemie sind zum ersten Mal die Auswirkungen der Arten- und Biodiversitätskrise für uns als Spezies Mensch größer als die globalen Folgen des Klimawandels. Lange schon haben Artenschutzexperten gewarnt, dass ein solches Virus durch den ausrottenden Handel mit Wildtieren entstehen wird. Haben wir diese Wucht, den kommenden Wandel noch im Griff?
Lothar Frenz hat bei Expeditionen - etwa in den Regenwald Amazoniens, nach Indonesien und Afrika - viele Aspekte des Artensterbens und der Biodiversitätskrise erlebt. Eindrucksvoll zeigt er auf, wie vielschichtig die Probleme sind, die wir in den nächsten Jahren lösen müssen: Wie soll unsere Erde aussehen? Bietet sie genug Platz für die ständig wachsende Menschheit und alle anderen Lebewesen? Wer soll, wer darf mit uns hier leben - und wer nicht? Welchen Planeten wollen wir unseren Kindern hinterlassen? Dieser durchaus moralischen Frage müssen wir uns stellen. Ökologie aber kennt keine Moral, sagt Frenz, nur Folgen - und die betreffen das gesamte Ökosystem der Erde. Wir müssen also Kriterien entwickeln, um die Überlebensfrage zu entscheiden, die auch längst an uns gestellt ist. Wir brauchen ein neues Selbstbild, damit der Lebensraum Erde für uns Menschen weiterhin eine gute Zukunft bietet.
