Abel savait encore à peine marcher qu'il courait déjà, gravissant les collines, descendant les collines, cherchant des pâturages. Il tondait, traisait, vivait et dormait au milieu du troupeau, il était certain et savait qu'il était né pour être berger, quand même, ce qui le rendait vraiment heureux, c'était... de peindre"
Ce n'est pas seulement l'histoire d'Abel, mais celle de deux mondes - la ville et les montagnes - qui se sont succédés pendant plusieurs décennies, jusqu'à ce qu'une boule de feu géante repeigne les montagnes en noir.
Une histoire dans laquelle l'Art montre sa capacité (presque miraculeuse) à transformer les gens et le paysage.
Abel ainda mal sabia andar e já corria, serra acima, serra abaixo, à procura de pasto. Tosquiava, ordenhava, vivia e dormia no meio do rebanho, era certo e sabido que nascera para ser pastor, ainda assim, o que o deixava verdadeiramente feliz era... pintar"
Esta não é apenas a história de Abel, mas sim de dois mundos - A Cidade e a Serra - que viveram de costas voltadas durante várias décadas, até uma bola de fogo gigante ter pintado as montanhas de preto.
Uma história em que a Arte mostra a sua capacidade (quase milagrosa) de transformar as pessoas e a paisagem.