En 1950, le président du Guatemala, Jacobo Árbenz, jeune dirigeant libéral et progressiste, lance une réforme agraire pour partager les bénéfices de la culture de la banane avec l'ensemble de la population, y compris les communautés mayas du pays. La compagnie américaine United Fruit voit son arrivée d'un mauvais oeil et décide de l'écarter. Un projet de coup d'État se fait jour, auquel se mêlent le neveu de Sigmund Freud, la CIA, le dictateur de la République dominicaine, Trujillo, son homme de main, Johnny Abbes García, le colonel Carlos Castillo Armas, prêt à trahir son armée, ou encore Marta Parra, jeune femme dont le destin chaotique incarnera les contradictions et les tragédies de son pays.
Guatemala, 1954. El golpe militar perpetrado por Carlos Castillo Armas y auspiciado por Estados Unidos a través de la CIA derroca el gobierno de Jacobo Árbenz. Detrás de este acto violento se encuentra una mentira que pasó por verdad y que cambió el devenir de América Latina: la acusación por parte del gobierno de Eisenhower de que Árbenz alentaba la entrada del comunismo soviético en el continente.