C'est l'histoire d'un garçon qui sentait qu'il n'était pas à la bonne place. Alors il partit en chercher un autre. Il y avait peu d'argent dans la famille : quand nous allions à la pizzeria, nous choisissions le plat qui coûtait le moins cher, pas celui qui nous plaisait vraiment. Son sort semblait déjà scellé. Il n'avait pas de talent particulier sur lequel s'appuyer ni de grand rêve à poursuivre, et chaque fois qu'il essayait de faire un vœu, il trouvait quelqu'un qui lui disait que ce n'était pas pour lui. Alors il s'est convaincu qu'il ne pouvait pas se permettre certaines pensées. Un jour, ce garçon découvre les livres d'une manière complètement différente de la façon dont il les avait connus à l'école. Et il en est frappé. Les pages de Hermann Hesse, Gabriel García Márquez, Jack London, Joseph Conrad le poussent à lever les yeux au-dessus de tous les tracas et à se dire : il doit y avoir une place pour moi aussi quelque part. Soudain, sa vie ne lui va plus, comme une chaussure d'une pointure plus petite. La lecture lui a montré une issue de secours et lui a donné le courage de la prendre. Mais chercher sa propre voie, c'est parfois blesser ceux qui restent, comme ce père qui était jusqu'alors son grand et triste héros. Parce qu'un enfant qui a un parent malheureux se sent coupable de toucher au bonheur. Dans ce livre, Fabio Volo abandonne pour la première fois la fiction du roman et raconte son histoire personnelle sans filtres. Les épisodes émouvants alternent avec des épisodes très inspirants, avec des scènes plus légères et amusantes. Des pages écrites avec une simplicité et une authenticité qui deviennent une signature stylistique, la même qui, au fil des années, l'a amené à être aimé de tant de lecteurs. "Nous danserons sur la musique qu'ils jouent" est l'un de ses livres les plus intimes et sincères, un livre qui donne de la force et transmet de la tendresse.
Questa è la storia di un ragazzo che sentiva di non trovarsi nel posto giusto. E così è andato a cercarsene un altro. In famiglia c'erano pochi soldi: quando si andava in pizzeria si sceglieva il piatto che costava meno, non quello che piaceva davvero. Il suo destino sembrava già segnato. Non aveva un talento particolare a cui affidarsi né un grande sogno da inseguire, e ogni volta che cercava di esprimere un desiderio trovava qualcuno che gli diceva che non era per lui. Così si era convinto che certi pensieri non se li poteva permettere. Un giorno questo ragazzo scopre i libri in una maniera tutta diversa da come li aveva conosciuti a scuola. E ne rimane folgorato. Le pagine di Hermann Hesse, Gabriel García Márquez, Jack London, Joseph Conrad lo spingono ad alzare lo sguardo sopra tutte le seccature e dirsi: ci deve essere uno spazio anche per me da qualche parte. D'un tratto la sua vita non gli calza più, come una scarpa di un numero più piccolo. La lettura gli ha mostrato una via di fuga e trasmesso il coraggio per imboccarla. Ma cercare la propria strada talvolta vuol dire ferire chi resta, come quel padre che fino ad allora era stato il suo grande eroe triste. Perché un figlio che ha un genitore infelice si sente in colpa a toccare la felicità con mano. In questo libro per la prima volta Fabio Volo abbandona la finzione del romanzo e racconta la propria storia personale senza filtri. Episodi commoventi si alternano ad altri di grande ispirazione, a scene più scanzonate e divertenti. Pagine scritte con una semplicità e un'autenticità che si fanno cifra stilistica, la stessa che negli anni lo ha portato a essere amato da così tanti lettori. "Balleremo la musica che suonano" è uno dei suoi libri più intimi e sinceri, un libro che dà forza e trasmette tenerezza.